Fin de soirée

J'ai fait quelques essaies de wig sur Léto récemment et je l'ai adoré avec la wig rouge de ma pullip Assa. Je la trouve parfaite comme ça, encore plus qu'avec sa wig blonde. Elle lui donne un air plus rock, plus punk. Cela lui correspond pas mal. Je crois qu'elle va rester ainsi un moment.

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Une fois n'est pas coutume, les photos qui suivent sont accompagnées d'un petit texte sur la demoiselle. Enfin, je dis une fois n'est pas coutume mais c'est un peu faux... Disons que j'avais envie de raconter un peu l'histoire de ma Léto jeune.

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Quand Marianne m'a annoncé qu'elle avait invité Léto, je n'y ai pas cru une seconde. Léto, c'est la fille qui ne veut rien à voir à faire avec nous, pauvres adolescents bourgeois. Léto, c'est la fille à part, celle qui fume, qui boit et qui couche avec n'importe qui du moment qu'elle en a envie. Léto, c'est surtout la fille que j'admire de loin, dont je n'ose pas m'approcher. Je ne savais même pas que Marianne la connaissait.

Elle n'a pas parlé de toute la soirée. Elle était là, assisse sur le divan de Marianne, à écouter de la musique sur son walkman. De temps en temps, elle se levait prendre un verre qu'elle descendait à une vitesse hallucinante. Parfois, elle prenait Marianne a part pour parler, mais personne ne savait ce qu'elle disait.

Je n'ai pas osé l'approcher. Ce n'est qu'au moment de partir que j'ai proposé de la raccompagner.

Elle avait bu, elle titubait, elle chantait et riait. Il pleuvait. On est arrivé chez elle, elle m'a fait entrer. Elle a enlevé ses fringues trempées devant moi, comme si de rien n'était. Elle ne portait pas de soutif'. Elle a enfilé un pull et s'est installée sur un fauteuil. Je suis resté là, comme un con. Elle a rit. Elle riait beaucoup.

Je suis resté chez elle cette nuit-là. A la regarder faire, à la dévorer du regard. Cette nuit-là, il ne s'est pourtant rien passé. Nous avons parlé, beaucoup, bu, encore plus et fumé. Elle avachie dans son fauteuil et moi, par terre, juste en face d'elle.

 Au matin, j'étais devenu l'ami de la punkette, le soir suivant, j'étais son amant. Nous avions seize ans. Depuis,elle et moi, c'est compliqué. On se dispute, on se raccroche l'un à l'autre, on couche ensemble, on se dévore. Elle est comme une drogue dont je ne peux me passer. Pourtant, nous ne sommes pas un couple, ça elle ne le veut pas. Juste deux bons amis, juste des sex friends et puis c'est tout. Je n'ai jamais osé lui dire que j'en voulais plus. Elle me rirait au nez.

De cette étrange soirée, je ne garde que deux photos, prises à l'arrache, même pas cadrées. Mais lorsqu'elle me manque trop, ce sont ces deux photos que je ressors et que je regarde durant des heures. Elles sont la parfaite représentation de Léto.

Fin de soirée